
Introduction :
Dans la construction d’une projection son et lumière, aussi appelée « mapping vidéo », la focale utilisée dans le vidéoprojecteur est un élément particulièrement important. La focale influence à la fois la qualité, la portée et même dans certaines proportions la luminosité de la projection. Elle représente la distance entre l’objectif du VP (vidéoprojecteur) et la surface mappée, et conditionne l’angle de diffusion de l’image.

La focale courte :
Une focale courte (exemple : 0.5:1) , permet une projection dont la distance à la base de l’image sera deux fois plus faible que la largeur de l’image (donc par exemple une image de 2m de base, avec un vidéoprojecteur à 1m de distance). Mapper en focale courte est particulièrement adapté aux mappings nécessitant une couverture étendue, par exemple sur des façades (mapper une façade de 30m de long, avec focale normale reviendrait à être à 30 de distance !) ou dans des espaces confinés où le projecteur ne peut pas être trop éloigné dur mur ou de l’objet à mapper (projection en appartement).
Cependant, une focale courte voir ultra-courte peut entraîner des distorsions dans l’image, notamment avec des effets potentiels de « fish-eye » dans les angles si la distance maximale de projection est dépassée.
La focale longue :
À l’inverse, une focale plus longue, comme 1,5 offre une projection plus précise et contrôlée mais peut engendrer des pertes de luminosité. L’image projetée est certes plus petite mais les risques de distorsion sont réduits. Munir des vidéoprojecteur avec des focales longues est très souvent nécessaire lorsque nous souhaitons mapper des façade très hautes, la focale longue permet alors de compenser l’angle qui serait trop aigu à une distance de 1 pour 1.
Pour revenir aux courtes focales, notre préférence s’oriente sur les marques comme Epson ou Optoma qui proposent des projecteurs adaptés à différents types de projets nécessitant des focales courtes.
En résumé, le choix entre une focale longue ou courte dépend de la configuration de l’espace, de la taille de la surface à projeter et du niveau de détail souhaité (et oui en focale courte, on aura tendance à déformer les pixels en « ouvrant » l’objectif !).
Bien choisir sa focale permet d’optimiser de s’adapter aux contraintes techniques de chaque projet de mapping et d’éviter des écueils tels que des luminaires proches des murs ou encore d’avoir moins d’ombre portée.